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Chère lectrice,

La semaine dernière, vous avez été nombreuses à m’écrire.

Certaines, pour dire merci.
D’autres, pour raconter leur histoire.
Et quelques-unes, comme Solène, Zudie, ou même Raoul-Louis (bravo !), pour proposer des solutions aux personnes qui se sont faites avoir.

Alors aujourd’hui, ce n’est plus mon message. C’est le vôtre.

Celui de femmes (et hommes) qui refusent de rester les bras croisés pendant que d’autres se font avoir.

Voici ce que vous m’avez transmis : 

Premier réflexe : bloquez les paiements.

Carte bancaire, virement, assurance… même si l’argent est déjà parti, agir vite peut limiter les dégâts. 

Et surtout, cela signale à votre banque que vous avez été victime — ce qui peut activer des protections supplémentaires comme une surveillance accrue de vos mouvements et procédures de sécurité supplémentaires de type appel d’un conseiller avant toute transaction inhabituelle, voire même un remboursement partiel si vous aviez pris une assurance.

Pas juste un signalement en ligne. 

Une vraie plainte, au commissariat ou à la gendarmerie.

Oui, c’est contraignant. 

Mais c’est le seul moyen de déclencher une enquête, geler des comptes, faire fermer des sites… et, parfois, récupérer une partie de vos fonds.

Rassemblez tout : captures d’écran, échanges WhatsApp, SMS, mails, identifiants, horaires, numéros et apportez-les avec vous.

Vous pouvez aussi faire un signalement complémentaire sur PHAROS, la plateforme du ministère de l’Intérieur, qui centralise les contenus illicites :

Mais ATTENTION : ce n’est pas la même chose qu’une plainte. 

PHAROS permet d’agir sur les contenus, pas forcément pour votre cas personnel.

À la lecture de l’histoire de Martine, Solène m’a écrit ce message qui m’a beaucoup touchée :


Elle a raison. Bien s’entourer est important. 

Une amie bienveillante qui est déjà passée par là peut devenir une oreille attentive, vous guider dans vos démarches et vous accompagner dans votre reconstruction, 

Un avocat peut vous aider à écrire votre dépôt de plainte, à contacter les plateformes, à déclencher une procédure. 

Ne restez pas seule.

L’AMF (si c’est un investissement).
PHAROS (si c’est un contenu frauduleux).
THESEE (pour les achats en ligne).
La DGCCRF (arnaques commerciales).

Même si ça semble lent, chaque signalement compte. 

En 2024, plus de 400 sites frauduleux ont été fermés en France grâce aux signalements des victimes.

Une fois le choc passé, les démarches faites, on se tait. On veut oublier. On a honte.

Mais c’est justement ce silence qui leur permet de recommencer. Encore. Et encore.

Alors aujourd’hui, je vous propose autre chose.

Je vous propose de raconter votre histoire, de partager ce qui vous a aidé en commentaire de cet article,

Cet espace est pour vous,

Votre histoire, vos conseils peuvent faire la différence,

De tout cœur avec vous,

Et encore un grand merci à Solene, Zudie, Raoul, Christine qui m’ont inspiré ce message,

Laetitia

Un commentaire

  • Laura dit :

    j’ai retrouvé l’identité de la personne qui m’avait arnaquée moi même grâce à internet
    j’ai transmis toutes les informations à la police qui était assez désabusée,
    j’attends la suite
    (mais la somme était petite)

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